AMIRAL DE BRETAGNE - PAVILLON DE FRANCE


La qualité dans les filets, la fraîcheur dans votre assiette

La Bretagne est exceptionnelle pour la qualité de sa pêche. Les centres Leclerc de Bretagne ont créé la marque Amiral de Bretagne pour distinguer et valoriser la qualité de la pêche artisanale de cette région dans leurs magasins.

 

Garantie de fraîcheur, signe de qualité, indentification de l’origine de la production font le succès grandissant de cette marque auprès des clients bretons mais aussi des touristes qui viennent dans notre région goûter des produits locaux dont ils attendent une grande qualité.

 

Pour les pêcheurs partenaires de la marque, la qualité irréprochable de leur pêche est signalée et valorisée à l’étal du poissonnier. Une manière d’encourager une pêche artisanale qui est souvent garante d’une fraîcheur exemplaire et de contribuer à l’activité économique des ports bretons avec leurs traditions et leur charme.

 

La course à la fraîcheur

PAVILLON DE FRANCE : La marque collective pour les produits de la pêche française

La Taxe Poisson abrogée au 1er janvier 2012 a été remplacée par un fonds Interprofessionnel privé, auquel les enseignes du commerce et de la distribution se sont engagées à abonder par un accord signé en mai 2011. Ce Fonds a permis la création d’une marque collective le 17 septembre 2012, distinguant les produits de la mer d’origine française. Toute la grande distribution a été invitée à participer à l'abondement de ce Fonds. Pour l'année 2012, cette participation volontaire pour la coopérative régionale Scarmor représentait 55 0000 euros.

 

Le lancement officiel de la marque « Pavillon France » a eu lieu le 17 septembre. Sa présence sur les étals des poissonneries Leclerc est la garantie pour le consommateur d’acheter des produits issus de la pêche française.

 

 

Cette marque appartient à l’association France Filière Pêche. Cette association à caractère interprofessionnel réunit tous les maillons de la filière maritime, depuis les producteurs jusqu’aux distributeurs.

 

SES MISSIONS :

- Soutenir et promouvoir les pratiques durables et responsables des opérateurs de la filière pêche

- Favoriser la commercialisation des produits de la pêche française et valoriser leurs caractéristiques afin d’en encourager leur consommation.

 

SON CAHIER DES CHARGES :

Pour être éligible Pavillon France le produit doit :

-provenir de bateaux battant pavillon français et être traité par un opérateur français ayant adhéré à la charte Pavillon France.

-être de qualité E ou A (fraîcheur optimale des produits présentés sur les étals)

- être conservé en rayon maximum 48h, ensuite le produit doit être déclasser en "produit standard"

 

Le site officiel de la marque : Pavillon de France

 


Les engagement de l'enseigne Leclerc pour une pêche durable et responsable

Enseigne responsable, pleinement engagée dans les problématiques environnementales, E.Leclerc entend faire preuve de pragmatisme : prendre en compte à la fois les effets économiques sur la filière pêche d'une mesure brutale d'arrêt des approvisionnements et l'impact de son offre sur les ressources halieutiques. Par ailleurs, la forte présence de l'enseigne sur toutes les zones côtières de pêche la rend très sensible aux conséquences sur l'économie locale des mesures qu'elle prend.

 

LES ACTIONS DE L’ENSEIGNE

E.Leclerc a fait réaliser en 2008 un diagnostic externe, diagnostic réalisé par Bureau Véritas, du niveau de maîtrise Qualité et Développement durable pour les produits frais vendus en rayon dans l’enseigne (pêche et aquaculture).

Le diagnostic a conduit à l’établissement d’un plan d’actions 2009-2010 suivi par un comité de pilotage constitué d’acheteurs et d’ingénieurs qualité regroupant les différentes entités de l’enseigne.

 

L’enseigne E. Leclerc s’engage sur 6 mesures concrètes :

1- Arrêt de la commercialisation de 4 espèces :

  • flétan blanc (flétan de l’Atlantique) (Hippoglossus hippoglossus) (Atlantique Nord Est),
  • lingue bleue (Molva dypterygia) (Atlantique Nord Est),
  • siki (requin) (Centroscymnus coelolesis et Centrophorus squamosus) (Atlantique Nord Est),
  • thon rouge (Thunnus thynnus) (Atlantique Nord Est et Méditerranée) en provenance des 28 senneurs listés en annexe 1 de l’arrêté du 28 janvier 2010.

Cette liste a été établie en tenant compte des impacts économiques et sociaux sur la filière pêche.

Pour le thon rouge, nos approvisionnements sont issus à 90% de la pêche nationale et représentent 20% de la pêche artisanale. Notre engagement sur l’arrêt de commercialisation de cette espèce ne peut donc pas être généralisé à l’ensemble de la filière : c’est pourquoi, nous poursuivons la commercialisation du thon rouge issu de la pêche artisanale.

2- Mise en œuvre de plan d’actions pour les espèces à risque :

Listes rouge et orange des espèces issues de la pêche

La liste rouge des espèces pêchées est la suivante :

  • aiguillat commun (Sqaulus acanthias) (Atlantique Nord Ouest),
  • grenadier de roche (Coryphaenoides rupestris) (Atlantique Nord),
  • sébaste (Sebastes mentella) (Atlantique Nord Est).

Pour l’ensemble de ces espèces nous nous engageons à :

  • ne faire aucune promotion nationale, régionale et magasin (prospectus, ILV,..),
  • exiger de nos fournisseurs :

- le respect des tailles légales,

- et les preuves du respect des quotas

  • proposer progressivement des espèces de substitution.

La liste orange des espèces (espèces pêchées en Atlantique Nord Est) est la suivante :

  • le cabillaud (Gadus morhua),
  • le flétan noir (flétan du Groënland) (Reinhardtius hippoglossoides),
  • la lotte (Lophius piscatorius et Lophius budegassa),
  • le merlu (Merluccius merluccius),
  • le sabre noir (Aphanopus carbo).

Pour chacune de ces espèces, nous nous engageons à exiger de nos fournisseurs :

  • le respect des tailles légales,
  • et les preuves du respect des quotas.

Par ailleurs, ces espèces feront l’objet d’analyses spécifiques afin de définir les actions possibles futures telles que :

  • la préférence de filières certifiées,
  • la substitution progressive par d’autres espèces (pêche ou élevage).

 

Liste orange des espèces issue de l’aquaculture :

  • la crevette (penaeus vannamei et penaeus monodon),
  • le pangas (pangasius hypophtalmus),
  • le saumon (salmo salar),
  • le tilapia (oreochromis niloticus).

Pour ces espèces, nos cahiers des charges intègrent les critères permettant de limiter les risques sanitaires sociaux et environnementaux.


3-    Formation de nos équipes sur les problématiques de la pêche et des risques spécifiques à l’aquaculture.

E. Leclerc communique activement auprès de ses acheteurs à travers la diffusion des orientations, des engagements de l’enseigne en matière d’approvisionnements.


4-    Participation au comité de pilotage « Ecolabel, Pêche durable et Responsable » initié par FranceAgrimer 1

L’enseigne participe aux réunions des comités de pilotage sur l’élaboration d’un écolabel communautaire et national et sur la marque « pêche durable et responsable ».


5-    Coopération européenne dans le cadre de COOPERNIC1

L’Enseigne travaille avec ses partenaires de Coopernic notamment sur la mise en commun de listes d’espèces menacées et de bonnes pratiques de gestion de la filière.


6-    Information des consommateurs

L’enseigne communique en direction du grand public à travers ses supports de communications tels que les catalogues promotionnels, les ILV,.. afin d’accompagner les consommateurs dans cette démarche  « durable ».

 


Les E.Leclerc bretons partenaires du Festival Seafood Fusion à Brest les 21 et 22 novembre

Une 1ère édition séduisante qui mérite de peaufiner ses atours...

Philippe le Bigot (Restaurant Le M à Brest) en démonstration culinaire (c)CP/Scarmor
Philippe le Bigot (Restaurant Le M à Brest) en démonstration culinaire (c)CP/Scarmor

Prometteuse première édition du Seafood Fusion Festival avec ses battles culinaires, ses démonstrations gastronomiques, ses grands chefs, son marché des producteurs. Les magasins E.Leclerc bretons de la coopérative régionale Scarmor, fiers d'être partenaires de la Bretagne, de ses producteurs, éleveurs et pêcheurs ont tenu à soutenir cette belle aventure initiée par un professionnel bien connu de la rade de Brest, Thierry Larnicol. Cette 1ère édition,  installée pour deux jours sur le site de l'Océanopolis de Brest, valait le détour et méritait  d'avoir un public beaucoup plus nombreux dès le samedi pour soutenir et promouvoir les produits de la mer et le savoir-faire breton. Mais la grisaille du moral général et du ciel en particulier ont rendu les sorties frileuses surtout le samedi, tandis que les animations éclatées en dehors et dans les bâtiments de l'Océanopolis ont parfois rendu difficile la lisibilité du programme de ces deux jours. Et pourtant, chapeau bas aux organisateurs qui ont réussi à fédérer une belle brochette de toques et un aréopage de producteurs locaux remarquables.

Un Festival donc très prometteur qui peut prétendre de pavoiser sans gêne parmi d'autres événements qui portent haut la gastronomie et l'amour de bons produits.

 

De vrais temps forts !

 

Jean-Yves Saliou, adhérent du E.Leclerc Relecq-Kerhuon présent sur le stand pendant le Festival gardera longtemps en mémoire, la démonstration du cuisine du dernier jour :

" C'était le dimanche à 17h15 (3/4 heure avant la fin du festival), sous chapiteau où il y avait des démonstrations de cuisine extraordinaire. Il s'agissait de XAVIER PENSEC, le chef du restaurant japonais HINOKI à BREST,  considéré comme l'un des dix meilleurs en FRANCE.  C'était incroyable de précision millimétrique, de gestes ancestraux aux moyens de couteaux incroyables, de la concentration, magnifique à voir. Mais dommage que le nombre de spectateur présent n'était pas à niveau du "spectacle" ! Mais assurément, c'était une belle manifestation pour ceux qui y sont venus car nous avons assisté à de belles joutes. Bref, pour le vote du public je dirais : un élévèe volontaire, a besoin de rassembler ses énergies pour donner le meilleur de lui-même. Pépite en gestation."

 

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Les poissons étalent leur latin en magasins

Chronique d'Yvan Madec, adhérent Leclerc à Landivisiau

Il va falloir se remettre au latin ! En effet, les étals de nos poissonneries se sont enrichis depuis le 1er janvier 2012 d'informations très intéressantes... Nous affichons désormais les noms des poissons... en latin !... Non, ce n'est pas une plaisanterie, ni un poisson d'avril avant l'heure ! Ce n'est pas non plus pour faire joli sur les étiquettes, ni parce que le monde de la pêche et des poissonniers se prend soudain d'envie de se distinguer et d'étaler sa science sur l'étal : ils n'y sont pour rien et d'ailleurs, il vous est déconseillé de les chatouiller sur le sujet, l'humour a ses limites... Car vous l'aurez deviné tout cela leur est imposé par une nouvelle contrainte règlementaire. Plus précisément le règlement CEE 404/2011 dont vous trouverez plus loin le détail si vous aimez la prose parlementaire*.

 

Voilà un bien curieux règlement qui aurait bien fait rire nos amis Astérix et Ordralfabétix ou au contraire, les aurait mis d'humeur belliqueuse ! Mais les temps ont changé et aujourd'hui on ne rit pas avec la loi, dura lex sed lex comme on disait dans l'empire romain, sauf chez les irréductibles gaulois. En fait il s'agit d'afficher dans les rayons le nom scientifique des espèces, qui comme vous le savez, est la seule dénomination internationale et universelle. L'objectif, louable, du législateur étant la traçabilité du produit, du pêcheur à l'assiette du consommateur, dans le cadre de la libre circulation des marchandises et des hommes : logique. Mais tout de même, imaginons un Homo Sapiens Germanicus, en migration saisonnière et attiré irrésistiblement par les rivages de l'Atlantique et de la Manche, décidant de déguster une spécialité locale, disons un magnifique Bar de ligne que lui conseille notre poissonnier. L'affichage lui permet donc maintenant de retrouver le nom scientifique : Dicentrarchus Labrax.

 

Le voilà bien avancé me direz vous, cela ne lui donne pas l'info dans son idiome natal... Oui, mais ce n'est plus notre problème ni celui des instances communautaires, c'est le sien... Et notre cousin germain bien organisé saura facilement retrouver la table de correspondance adéquate et la recette du beurre blanc qui va bien. Par contre je ne sais pas si Homo Sapiens Sapiens Armoricus aura les mêmes aptitudes, lors d'un voyage en mer Égée, pour déchiffrer l'alphabet grec, puis transposer en latin, puis sortir son tableau en français (on vous le fournit ci-dessous) : là c'est grec et latin au menu... Heureusement nous, Bretons bretonnants ou pas, nous n'avons pas besoin de savoir tout ça pour reconnaître un Saint Pierre sur un étal grec et qu'il a 3 filets de chaque côté, même si l'étiquette dit Zeus !

 

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